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Tarification Bancaire
Tarification Bancaire
Le début du parcours
Avec sept investisseurs et un capital de démarrage de 15 000 livres palestiniennes, Arab Bank a été enregistrée le 21 mai 1930 et a commencé ses opérations à Jérusalem le 14 juillet de la même année. Abdul Hameed Shoman, le fondateur, a été nommé premier président de la Banque. Depuis sa création, la Banque a hérité de son rôle de partenaire actif et de premier plan dans le développement socio-économique de la région.
Confiance et engagement dès le départ
Après que la British Mandate Authority se soit retirée de Palestine en 1948, la Banque a perdu ses succursales à Jafa et à Haïfa. Lorsque les clients obligés de quitter le pays ont demandé leurs dépôts, Arab Bank a intégralement honoré toutes les demandes. Cette décision a valu à Arab Bank une grande réputation et ce fut un tournant historique dans sa croissance: elle a renforcé un engagement déjà solide de la Banque envers ses clients et l’ancrage d’une grande fidélité qui prévaut encore à ce jour.
Les succursales perdues ont été rétablies: la succursale de Haïfa a été relocalisée à Beyrouth, puis à Amman, la succursale de Jaffa à Naplouse et plus tard à Ramallah. Lorsque la succursale de Jérusalem était prise dans les troubles civils, les activités de la Banque ont été transférées dans les bureaux de la vieille ville de Jérusalem.
En 1948, le siège de la Banque a été transféré à Amman, en Jordanie, où il a été officiellement constitué en société publique par actions.
Un catalyseur pour les économies arabes
Les décennies suivantes ont été considérées comme une période d'expansion rapide; au cours des années 40 et 50, la Banque a élargi son réseau de succursales dans le monde arabe avec 43 succursales s'étendant dans toute la région et un capital qui n’a cessé de croitre pour atteindre 5,5 millions de JOD.
Grâce à des investissements considérables dans un large éventail de nouvelles industries et à des projets publics s'étendant de Casablanca à Bagdad, Arab Bank a agi comme catalyseur des développements économiques arabes pendant une période où personne n'était disposé à prendre le risque.
En Jordanie, les prêts de la Banque pour de nouvelles usines de ciment, de textile et de transformation des aliments ont amélioré le taux de croissance du pays pour devenir deuxième après le Koweït, riche en pétrole, au Moyen-Orient. Outre les prêts commerciaux, la Banque fournissait des aides financières au profit de centaines d'étudiants arabes en les envoyant dans des universités de l'ouest.
Nationalisation
Les années 1960 ont entraîné une vague de nationalisation qui a touché le monde arabe au fur et à mesure de l’indépendance des pays et de leur émancipation des régimes coloniaux britannique et français. Des succursales en Égypte et en Syrie ont été nationalisées en 1961, en Irak en 1964, à Aden en 1969 et enfin au Soudan et en Libye en 1970. En dix ans, Arab Bank a perdu un total de 25 succursales. Quand Israël a occupé la Cisjordanie et la bande de Gaza en 1967, d'autres succursales ont été fermées.
Imperturbable, la Banque a poursuivi son expansion. En 1961, la Banque a ouvert sa première implantation internationale, devenant la première institution financière arabe à s'établir en Suisse. Une institution sœur, Arab Bank Switzerland, a été créée à Zurich en 1962 et une autre succursale à Genève a ouvert ses portes en 1964.
Même en période de turbulences, Arab Bank n'a jamais manqué à un seul paiement à aucun de ses clients ou partenaires, honorant tous ses engagements indépendamment de l'environnement politique et économique.
Expansion régulière
Les années 1970 se sont concentrées sur les économies pétrolières émergentes du Golfe, tout en développant régulièrement sa nouvelle base, la Jordanie.
Abdul Majeed Shoman est devenu président et directeur général d'Arab Bank en 1974 et visait à étendre les activités de la Banque et à ouvrir de nouvelles succursales dans le monde entier.
L'expansion mondiale s'est poursuivie avec l'ouverture de succursales à Francfort, Londres, Australie, New York, Singapour ainsi que dans de nombreuses autres villes. Après la signature des accords de paix israélo-palestiniens d'Oslo, Arab Bank est retournée dans les territoires palestiniens pour ouvrir un réseau de succursales dans plusieurs villes palestiniennes.
Parallèlement à l'augmentation de sa taille, Arab Bank a élargi sa gamme de produits et services dans de nouveaux domaines d'activité. Insistant auparavant sur le commerce et le financement de la construction à petite échelle, la Banque a joué un rôle de premier plan dans le financement de projets à grande échelle, à la fois directement et par la participation à des prêts syndiqués. Dans les années 1990, Arab Bank a ajouté les services bancaires d'investissement à la gamme de ses services existants.
Arab Bank aujourd’hui
Abdul Majeed Shoman est décédé le 5 juillet 2005. Son fils, Abdel Hamid Shoman a été élu président à la mort de son père.
En 2005, Arab Bank a rouvert ses opérations en Syrie et a pris les dispositions préliminaires nécessaires pour commencer ses activités en Iraq, si les circonstances le permettent.
En 2006, Arab Bank a obtenu le feu vert pour créer Europe Arab Bank (EAB), une filiale à 100% basée à Londres. La banque a également acquis 50% de Turkland Bank en Turquie et 50% d'Al Nisr Al Arabi Insurance en Jordanie, introduisant ainsi la bancassurance à sa gamme de produits.
Aujourd'hui, le Groupe Arab Bank possède l'un des plus grands réseaux bancaires arabes mondiaux avec plus de 600 succursales.
Le 13 août 2008, Arab Bank plc a obtenu la licence pour établir et exploiter une filiale en propriété exclusive à Khartoum - Soudan, sous le nom de «Arab Sudanese Bank», qui est destinée à offrir une gamme complète de produits et services bancaires islamiques conforme à la charia. Le capital versé de la banque est de 50 millions de dollars américains.
En 2011, Arab Bank est devenue la première banque jordanienne à lancer un rapport de durabilité vérifié par la GRI couvrant ses activités en 2010.